posté le 10/06/09

CENSURE BIENNALE DE VENISE

La Biennale de Venise censure un artiste au nom de l’ordre moral
 

Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création de la LDH

Censurer. Penser à la place de. A la place de l’artiste, irresponsable, de l’œuvre, irrespectueuse, et du public, inapte à juger par lui-même. Et un dernier témoin : le « non » infligé aux « cent sexes d’artistes » de Charlier par la Biennale de Venise et la Ville, véritable camouflet à l’histoire de l’art.

Censurer. Reprendre, critiquer, dit un vieux dictionnaire optimiste. Il faut donc aller voir le deuxième sens qu’il propose. Censurer, infliger, sanctionner d’une peine. Laquelle ? Le dictionnaire ne dit rien de plus. Alors je poursuis. Celle de ne pas être vu, lu, entendu. Censurer, se comporter de façon autoritaire, priver l’œuvre de son public et le public de l’œuvre. Censurer, penser à la place de. A la place de l’artiste, irresponsable, de l’œuvre, irrespectueuse, et du public, inapte à juger par lui-même. Censurer, se considérer comme seul adulte dans un monde d’enfants.

Les bûchers de l’Inquisition ne brûlent plus que dans les âmes maladives des nostalgiques. Sûr ? Pas si sûr. Le monde contemporain n’est pas exempt d’intégrismes de tous bords, cette rétraction du religieux sur lui-même, qui pousse à penser pour les autres et à leur imposer leur loi. Que rien ne bouge ! L’intégrisme n’est pas que religieux. Il est une force sourde qui pousse, dans nos démocraties encore neuves, des responsables politiques ou culturels à penser le monde sans aucune tolérance. Le démon est encore là. La censure de Venise en porte la marque.

Ce « non » infligé aux « cent sexes » de Charlier par la Biennale de Venise, et la Ville, est un camouflet à l’histoire de l’art. Les sexes des anges, des statues de la Renaissance et des peintures religieuses n’ont qu’à bien se tenir. Nous voilà revenus aux feuilles de vignes, aux voiles pudiques, et pourquoi pas aux ceintures de chasteté ? La Biennale serait donc devenue le monde de l’art sans sexe. Bon courage. Ce monde n’existe pas plus dans l’art que dans la vraie vie.

Le sens commun de la pudeur pourrait être offensé par les gentils et savants sexes de Charlier, a dit la Ville ? Parlons alors de cette notion qui se sert du droit pour imposer à tous une norme morale. Parlons morale. La pudeur de qui ? La pudeur de quoi ? La pudeur des pauvres n’est-elle pas offensée par les étalages de richesses ? La pudeur des justes n’est-elle pas offensée par l’impunité des bourreaux ? La pudeur des catholiques n’est-elle pas offensée par la négation explicite de la Shoah ? Qui pourrait être choqué par les représentations de Charlier, qui sont à la fois ludiques, pudiques, et intelligentes ? Les bigots incapables de reconnaître l’artiste dans le dessin de son sexe (rappelons, pour mémoire, le dessin d’un pinceau qui perd une petit goutte, pour le subtil Niele Toroni, ou un petit paquet joliment ficelé qui évoque moins son appareil génital que le travail de Christo) et qui s’arrêteront sur le sexe lui-même ? L’inculture doit-elle tenir lieu de loi pour tous ? S’il fallait interdire toutes les œuvres incomprises, alors les musées seraient vides, surtout ceux des artistes de la Renaissance !

Ce « non » à l’œuvre de Charlier porte sur la charge symbolique de l’œuvre et en reconnaît donc la réussite. Le sexe, ça fait partie de la vie. Et le sexe n’est pas forcément vulgaire ou graveleux ; il peut être savant et joyeux.

La réaction de la communication de la Biennale, qui a cru pouvoir dénier à l’Observatoire de la liberté de création le droit d’utiliser le terme de censure, est bien symptomatique d’une intolérance intégriste. Au « non » s’ajoute l’interdiction d’user du « nom » du « non ». Le retour de l’ordre moral s’accompagne d’une interdiction qu’on le dise pour ce qu’il est. Dans ce fait qui est un méfait, le refus que les œuvres soient montrées, refus évidemment honteux, tente de cacher l’arbre de ses raisons, petites craintes pudibondes et vision autoritaire et réductrice du monde, derrière un petit doigt : les œuvres de Charlier n’auraient « pas convaincu ». Mais si, bien sûr, elles ont convaincu. Si elles n’avaient pas été réussies, on l’aurait dit plus vite et sans tergiverser, sans invoquer le « sens commun de la pudeur » et jusqu’à la pudeur des artistes représentés par Charlier. Ce qui est du plus haut comique, et d’une grande perversité, comme si les artistes eux-mêmes étaient les censeurs de leurs pairs.

Ce « non » est très inhabituel dans le monde de l’art. Jusque-là, politiques, religieux et associations de défense de l’enfance adressaient aux autorités leurs demandes de censure. On avait l’habitude d’une certaine résistance de l’institution culturelle, investie, défendant ce que l’art a de particulier à dire, avec ses écarts, ses déplacements de points de vue, ses révolutions formelles et ses innovations de sens. Cet écart, que les nouveaux réactionnaires appellent des provocations, est tout simplement vital, dans une société démocratique. Il est l’endroit de rencontre entre la proposition et le public, l’endroit où le jugement critique se forme, s’exerce, se nourrit, se partage, s’argumente. Le côtoiement des œuvres d’art est une école de citoyenneté qui apprend à penser et à échanger. Le jugement de goût forme au jugement politique, en ce qu’il présuppose que chacun peut juger. Jusque là, les grandes institutions culturelles avaient conscience de l’importance démocratique de leur tâche, et assumaient leur rôle de médiation. La Biennale de Venise a donc gravement failli.

Comme le voile transparent qui croit cacher le sexe qu’il recouvre, et qui au contraire le révèle en le désignant à la curiosité de l’imagination, montrant au passage l’obsession du juge, la censure de Venise est un masque, mais un masque bien sombre. Une pudeur impudique. Une injustice.

Paris, le 5 juin 2009

Sont membres de l’Observatoire :
- Acid
- Aica France
- FRAAP, Fédération des Réseaux et Associations des Artistes Plasticiens
- Groupe 25 Images
- Société des Gens de Lettres (SGDL)
- SRF
- UGS

 


Commentaires

 

1. wilmo  le 11-06-2009 à 06:19:52

« La censure pardonne aux corbeaux et poursuit les colombes » écrivait Juvénal, poète romain du Ier siècle après Jésus-Christ.

Deux mille ans plus tard, les corbeaux continuent à proliférer et les colombes à croupir dans leurs cages. Sur toute la planète, les exemples de journalistes, d'écrivains, de cinéastes ou d'artistes poursuivis, emprisonnés, voire assassinés pour leurs idées ou leurs opinions sont légion. En Iran, en Chine, en Syrie, en Birmanie, au Zimbabwe, au Sri Lanka, en Irak, en Arabie saoudite ou à Cuba, la liberté d'expression est quasiment inexistante et la censure souvent instituée en mode de gouvernement.
*********************
une soirée "censurée" à l'Alhambra?

2. wilmo  le 11-06-2009 à 11:09:11

un peu de lecture instructive...
http://ybocquel.free.fr/4_censure.html

 
 
 
posté le 09/06/09

Retenez votre soirée du 26 juin 09

 

 

En partenariat avec le Cinéma Alhambra, la ligue des droits de l’homme de Calais propose une projection/débat autour de la campagne lancée par la Fondation Copernic « le travail tue en toute impunité, pour combien de temps encore » ? Après la projection du film  de Jean Michel CARRE, « j’ai très mal au travail », Louis Marie Barnier, syndicaliste, sociologue, membre de COPERNIC, animera un débat et présentera les enjeux de cette campagne.Valéry Montourcy, avocat,  coauteur d’un ouvrage sur le harcelèment au travail sera présent et dédicacera son livre.

Rendez vous au Cinéma,  le vendredi 26 juin à 20h.

 

http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article218

 

 Pour les plus courageux et les plus motivés, un peu de lecture,

Valérie

Travailler tue…en toute impunité – Eléments

 

pour se mobiliser

 

par Louis-Marie Barnier, sociologue, ancien secrétaire de CHS-CT, Fondation Copernic.Le mensuel Regards vient de relayer la pétition « Travailler tue », dans son numéro d’Avril 2009. Louis-Marie Barnier, sociologue et ancien délégué CHST, en explique les enjeux.Travailler tue… Parmi les 1,4 millions d’accidentés du travail en France en 2006, près de 50 000 salariés ont subi une incapacité permanente suite à un accident du travail, 537 salariés ont perdu la vie à cause de leur travail. A ce chiffre s’ajoutent les décès liés aux maladies professionnelles, reconnues et non reconnues, les décès provoqués par les choix de rentabilité des entreprises en dehors de leurs murs, la dégradation permanente de la santé des travailleurs et des populations. Et pourtant, combien d’employeurs sanctionnés pénalement ?La soif de dividendes, à l’origine de la phase actuelle de la crise économique, s’exprime par une pression constante sur les salariés. Non contente de soumettre les salaires à une cure permanente d’amaigrissement, elle s’est aussi traduite par une dégradation des conditions de travail des salariés. Toujours plus de profits, voilà le mot d’ordre. Cette recherche continue de productivité accentue la domination autoritaire sur les salariés. L’autonomie, tant encensée comme nouvelle source de productivité, se referme alors comme un piège sur des salariés qui n’ont pas les moyens de répondre aux attentes managériales. Ils deviennent comptables de chaque erreur, de chaque contournement de normes de travail toujours plus contraignantes… La voie est alors ouverte à des manquements à la sécurité, dont ils deviendraient seuls responsables.Des voix s’élèvent contre cet état de fait qui exonère les employeurs, et à travers eux le système économique, de leurs choix. De multiples initiatives syndicales, associatives, mettent en évidence ces responsabilités, à commencer dans le dossier emblématique de l’amiante. La Fondation Copernic, en s’élevant contre l’impunité patronale, vise à relayer ces voix éparses. On ne peut réduire la sécurité à une obligation dont se dédouanerait l’employeur en payant de simples « dommages et intérêts ».« Ceux qui peuplent les usines (...) ne sont pas des hommes libres ; l’étau de la subordination leur est rendu sensible à travers les sens, le corps, les mille petits détails qui remplissent les minutes dont est constituée une vie  ». L’usage, et donc l’usure de la force de travail constituent le fondement de l’exploitation capitaliste.Le travail déborde de l’entreprise. La perception sociale de cette situation s’est transformée. L’entreprise, qui devait sauver la société dans les années 1980, se retrouve au banc des accusés. La pénibilité est devenue un enjeu social, et ce mouvement interroge le travail dans son fondement, le pouvoir patronal. La résistance peut-elle rester du seul ressort des salariés ? Il s’opère une prise de conscience de la contradiction consubstantielle au travail : il est difficile de s’opposer à l’entreprise en restant dans son seul cadre. Certes le contre-pouvoir des salariés, à travers de nouveaux droits dans l’entreprise, est une voie nécessaire pour ouvrir de nouveaux espaces. Le syndicalisme exprime cette nécessité de la coopération dans le travail, cette dimension humaine du travail sans lequel il n’y aurait pas de travail.Mais quelle latitude pour imposer ce droit quand l’entreprise soumet les salariés au chantage de l’emploi ? Quelle liberté de résistance quand il y a sanction ou licenciement des élus des salariés (32% des élus considèrent que leur fonction freine leur évolution professionnelle) ? Quelle liberté pour l’élu du CHS-CT quand la suspension d’une production dangereuse (ce que la loi autorise en cas de « danger grave et imminent ») menace la fermeture d’une activité ? Cet élu du CHS-CT ne devient-il pas lui-même responsable s’il ne dit rien, par un retournement de situation ?Les salariés doivent trouver l’appui d’un rapport de force externe pour imposer le respect de droits fondamentaux. Ils ne pourront lever seuls la chape de l’acceptation des stigmates liés à de la « condition ouvrière ». Tel est le sens de cet appel lancé par la Fondation Copernic.Les obstacles sont nombreux, à commencer par ces Etats dans l’Etat que veulent constituer les entreprises. Les lois de la République ne s’y appliqueraient pas. Laurence Parisot l’a rappelé, à ses yeux le droit de propriété octroie au patronat le pouvoir, et nul ne saurait le restreindre.La loi, c’est d’abord la visibilité des atteintes à la santé, des maladies professionnelles. La loi, c’est, à travers l’application du Code pénal, l’obligation pour l’employeur d’utiliser son pouvoir personnel pour au minimum ne pas attenter à la santé d’autrui par le travail qu’il impose. La loi, c’est le respect de la vie d’autrui. Les profits ne peuvent relever d’une logique supérieure à la vie du salarié.  

Campagne !

par Caroline Mécary et Willy Pelletier

Chaque jour, depuis des dizaines d’années, des salariés meurent deux fois. Leurs familles souffrent deux fois. Ce sont des mots. C’était la vie de Jérôme Bianco. Qui meurt en lavant des vitres. Qui tombe d’une nacelle. Parce que L’Oréal fait des « économies » sur les rambardes de sécurité et utilise un sous-traitant. Lequel, à son tour, fait des économies sur la formation et les équipements de protection. Et puis, là, au Technocentre Renault-Guyancourt, c’est un salarié qui saute du 5ème étage devant ses collègues, victime d’impératifs de productivité intenables, et des harcèlements qui vont avec. Quelques mois après, pour relaxer ses collègues, dans le Hall du Technocentre, un piano convoqué par la direction, jouait de la musique d’ambiance ! Kafka new look version DRH « trop cool ». Pas un jour sans morts au travail (2 quotidiennement). Pas un jour sans cette seconde mort, cette souffrance supplémentaire, inouïe, inacceptable, qu’est ce silence de plomb qui accompagne les morts liées au travail. Et puis, arrivent les réparations judiciaires qui ne réparent rien : du sursis pour les entreprises, des amendes dérisoires pour une vie…bref le laissez-faire et le mépris ; les sous-traitants pour remparts aux donneurs d’ordre. Et encore. A condition que l’affaire aille aux tribunaux, et que les pressions d’entreprise ne découragent pas les familles. Silence, on tue. Circulez, rien à voir, nul n’est responsable, personne n’est coupable (à moins que ce ne soit le salarié décédé…). Cela suffit !

Deux morts par jour d’accidents du travail, deux suicides par jour liés au travail, cela suffit ! Huit morts par jour d’exposition à l’amiante, et combien, aujourd’hui même, d’exposés aux radiations dissimulées dans les centrales nucléaires. Les peintures cancérigènes, les sans-papiers « corvéables à merci » dans le BTP ou l’agriculture, cela suffit. Et cette impunité systématique des entreprises…quand piétiner la pelouse de Christian Clavier, en Corse, mobilise l’Etat.

Travailler tue, en toute impunité. Mais le silence - qui rend ce scandale possible - est aussi notre faute : nous n’avons pas pu, nous n’avons pas su, nous n’avons pas encore (sauf pour l’amiante) créé le rapport de force qui rende ce silence impossible. Et c’est maintenant, précisément, ce que nous avons à faire : fabriquer la force du nombre qui bouscule le silence et oblige la loi à changer ou à être appliquée.

Nous sommes 3400 à avoir signé l’Appel « Travailler Tue, en toute impunité ». Il faut pour la fin de l’année, ajouter un 0 à ce chiffre. Donc, mener campagne ! A Marseille, Calais, Grenoble, Lille, Beauvais, Bordeaux, Rodez, Saint-Denis, Saint-Nazaire, Mulhouse…et même à Neuilly. Comment l’organiser ? De la plus simple des façons. Comme elle s’organisa après l’Appel Copernic contre la constitution européenne. Par des initiatives locales à géométries variables. Ici, ce seront les amis du Diplo qui piloteront avec Attac, ici peut-être une section CGT, ici peut-être un groupe NPA, ici la section Sud, là le Parti de Gauche, là encore le PCF… et tous ensemble dans certaines localités, quelques-uns ensemble dans d’autres. A Copernic, nous allons solliciter partout l’organisation locale de ces réunions. Mais Copernic doit être dépassée.

La Fondation Copernic doit jouer tout son rôle, lancer l’alerte, avec et après bien d’autres d’ailleurs. Faire trait d’union, proposer des contre-expertises, ramasser les signatures, mettre en communication. Nous continuerons. La cause que nous défendons néanmoins nous dépasse. Elle dépasse telle ou telle organisation. Elle dépasse Copernic. Elle ne gagnera qu’autant qu’elle deviendra bien commun. Ce qui serait bien légitime puisqu’elle vise le bien commun.

La campagne « Travailler tue » débutera à bas bruit. Soit. Mais tenons-là. Tenons-là longtemps. Et si nous la tenons, si nous la tenons longtemps, elle fera du bruit, de ce bruit que tous les puissants d’entreprises, de presse, ou de tribunaux, craignent et étouffent.

 

 

 

 

 


 
 
posté le 07/06/09

une bonne et une mauvaise nouvelle

On a une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous!

 

la bonne nouvelle, c'est que les badges du concours sont arrivés!

 

la mauvaise nouvelle, c'est que vous allez devoir attendre jusqu'au 27 juin pour pouvoir les acheter...

 

bah oui, on est comme ça...

Mais pour nous faire pardonner, on va vous organiser une soirée "auberge espagnole" ce soir-là: vous amenez le "à manger" et nous nous chargeons du "à boire" !

 

rendez-vous le samedi 27 juin dès 20 heures dans le hall de l'Alhambra

 

Bien sûr, nous comptons sur la présence de tous les participants au concours, badge gagnant ou badge pas gagnant... il y aura quelque chose pour chacun!

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 06/06/09

INFO A PARTAGER

Troisième festival franco-britannique du Touquet
 
 

 

 
 
Festival d'Animation d'Annecy

http://www.annecy.org/home/?Page_ID=1

 

 

 

Festival de La Rochelle

http://www.festival-larochelle.org/

 

 

Les vacances de Mr HULOT ;" Tati restauré"  LES VACANCES DE MONSIEUR HULOT
Après avoir été présenté à Cannes Classics et à plus de 1 500 spectateurs au cinéma de la plage au Festival de Cannes, le film de Jacques Tati, restauré par les Fondations Thomson et Groupama Gan pour le Cinéma, Les Films de Mon Oncle et la Cinémathèque française, poursuit sa série d’avant-premières prestigieuses avec une présentation le 3 juin à la Cinémathèque française, un ciné concert le 27 juin au Festival de La Rochelle, une présentation le 1er juillet au Festival Cinema Ritrovato de Bologne (27 juin – 4 juillet).
Le film restauré sortira dans une trentaine de salles le 1er juillet, distribué par Carlotta

Films.

 

Autre restauration BEREKETLI TOPRAKLAR ÜZERINDE

(SUR LES TERRES FERTILES)
Le film turc SUR LES TERRES FERTILES de Erden Kiral (1980) restauré par la Fondation en 2008, dans le cadre de son programme de sauvegarde du patrimoine cinématographique turc, sera présenté au Festival Paris Cinéma le 9 juillet prochain au MK2 Bibliothèque, pour l’hommage à la Turquie.

 

 

 
 
 


 
 
posté le 01/06/09

journée africaine à l'Alhambra

Un étudiant Calaisien crée une Journée dédiée à l'Afrique

lundi 01.06.2009, 05:04 - La Voix du Nord

 Florian Maisonnave, jeune étudiant calaisien, a eu l’occasion de beaucoup voyager. Il se sent très concerné par le continent africain. D'où l'idée d'une journée consacrée à l’Afrique, le 6 juin. Florian Maisonnave, jeune étudiant calaisien, a eu l'occasion de beaucoup voyager. Il se sent très concerné par le continent africain. D'où l'idée d'une journée consacrée à l'Afrique, le 6 juin.

|  AIDE HUMANITAIRE |

À l'initiative de Florian Maisonnave, jeune étudiant calaisien, la journée du 6 juin prochain sera dédiée à l'Afrique afin de récolter des fonds pour l'association AHPA (Association humanitaire pour l'Afrique).

 

Florian Maisonnave est un Calaisien de 20 ans qui étudie à Lille III depuis 3 années. Il est en études artistiques et culturelles. Pour ses études, il voyage beaucoup, il est d'ailleurs rentré dernièrement du Népal où il a séjourné quelques mois. Mais le continent qui l'a le plus touché est l'Afrique. De ce fait, en collaboration avec Bruno D'Almeida, président de l'association AHPA, ils ont décidé d'organiser une journée à thème sur ce continent pauvre qu'est l'Afrique.

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Repas béninois au Channel

Cette journée fixée au 6 juin se déroulera de la façon suivante.

À 12 h 30, aux Grandes Tables du Channel, boulevard des alliés, un repas béninois sera servi au prix de 10 E.

Dès 15 h, une initiation au djembé, pour 15 E sera proposée à la Maison pour tous par le groupe Complet'mandingue.

À 18 h, dans le hall du cinéma l'Alhambra, exposition-vente d'artisanat par l'association AHPA.

Dès 20 h, pour 6.50 E projection du film L'expérience africaine, puis à 22h00 pour clôturer la journée, un concert du groupe berckois, les Complet'mandingue.

L'argent récolté sera reversé à l'association AHPA afin d'aider au mieux des régions d'Afrique qui souffrent de la faim, de la soif, du manque d'hébergements et d'écoles... Florian souhaite que cette journée soit une réussite totale et qu'un maximum d'argent soit récolté à travers les diverses activités proposées. •

 


Commentaires

 

1. marieBLIN  le 03-06-2009 à 12:25:15  (site)

une petite erreur s est glissèe,pour le djembè c est gratuit et non 15euros!!!!! alors venez nombreux

2. wilmo  le 03-06-2009 à 12:57:41

je crois que c'est gratuit si on a acheté le repas ou le pass pour la journée (15 euros), non?

 
 
 
posté le 31/05/09

Les ex-Levi's comédiennes n'ont plus de bleus à l'âme

Vous vous souvenez des "Mains Bleues" qui étaient venues nous parler de leur vie après Levi's?

voilà quelques bonnes nouvelles...

 

Les ex-Levi's comédiennes n'ont plus de bleus à l'âme

dimanche 31.05.2009, 04:47 - La Voix du Nord

 

 

Nous poursuivons notre série sur ces Nordistes qui ont été plongés subitement au coeur d'une brûlante actualité. Aujourd'hui, trois des cinq ex-ouvrières de chez Levi's qui, après la fermeture de leur usine, avaient été retenues pour jouer au théâtre leur quotidien de labeur. Aujourd'hui, elles semblent heureuses mais pensent aux collègues qui n'ont pas eu cette « chance » de guérir leurs blessures puis de rebondir grâce à ce qui fut le rôle de leur vie.

 

PAR LAURENT DECOTTE

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region@lavoixdunord.fr PHOTO PATRICK JAMES

Leur usine située à La Bassée a bien changé. Elles l'ont quittée il y a dix ans cette année, en pleurs, malgré des mois de combats, soudées, qui n'ont pas fait reculer leur direction vaille que vaille déterminée. Levi's délocalisait, et par là même privait de leur métier 541 salariées, la plupart ouvrières qui, pour certaines, y bossaient depuis une trentaine d'années. Dans ce lot numéroté comme un paquet de toiles bleues, Brigitte, Dominique, Catherine (à gauche sur la photo), Patricia (à droite) et Thérèse (au centre), choisies par la suite pour jouer 501 Blues au théâtre, le succès à la clé.

Promesse tenue

Nous avons pris rendez-vous avec les trois dernières, ci-avant citées, devant leur ex-usine occupée depuis par une société de location de réfrigérateurs. Les larmes ne sont plus là, mais les souvenirs reviennent, dans la bonne humeur, comme des quadras qui retrouveraient ensemble l'école de leur enfance.

Brigitte et Thérèse sont aujourd'hui à l'âge de la retraite ou presque. En revanche, les trois benjamines travaillent au conseil régional : Catherine est agent d'accueil, Patricia agent au service du protocole, par exemple chargée des cadeaux, et Dominique à la culture. « Alors qu'on venait de jouer "501 Blues" au conseil régional, Daniel Percheron, le président, est venu nous voir », racontent-elles en choeur. « Quand il a su qu'on était sur le point de ne plus toucher le chômage, il nous a promis de nous aider. On a pensé que c'étaient des belles promesses, on nous en avait déjà tellement fait. Mais huit jours après, il nous rappelait. » Pour elles, cette expérience théâtrale a été leur «  grande chance ». Ça leur a ouvert des portes, ça les a libérées, ça a servi d'exutoire et surtout ça leur a redonné confiance en elles, alors qu'elles avaient été comme salies d'avoir été licenciées. Mais elles pensent aux copines, qui n'ont pas vécu cette expérience et qui, pour beaucoup, sont restées sur le carreau. Elles pestent contre les cellules de reclassement, crient «  foutaise » devant leur télé quand elles entendent ce que l'on promet aux futurs licenciés et conseillent d'avoir du «  culot  », de tout essayer. Si c'était à refaire, Thérèse n'aurait pas emballé le dernier paquet de jean's, le dernier jour, regrettant d'avoir été automate jusqu'au bout.

Avec le recul, la vie en usine leur a beaucoup appris : le travail, la rigueur. Mais voyant ce que peut être la vie professionnelle ailleurs, Patricia regrette un peu d'avoir passé trente années à la chaîne, mais certainement pas d'avoir mené le combat pour la maintenir. «  Il fallait sauver notre emploi et celui des filles », question de dignité. Et de constater, sans jugement aucun sur cet état de fait, mais comme un message à ceux qui n'en ont cure : «  L'usine, c'était notre vie ». •

 


 
 
posté le 29/05/09

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Commentaires

 

1. jisse  le 29-05-2009 à 20:59:33  (site)

Super les marques-pages...

 
 
 
 

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