posté le 08/09/08

René FERET à l'ALHAMBRA Nord Littoral 030908

 


 
 
posté le 07/09/08

votre soirée du 18 septembre à l'Alhambra

Retenez votre soirée du

jeudi 18 septembre
vernissage de l'exposition consacrée à
1936
et au Front Populaire
à la Maison Pour Tous
à
20h30
projection du film
les Vacances de M. Hulot
suivie d'un débat sur les Congés Payés

 

 

 

 

Jacques TATI

France 1953 1h23
avec Jacques Tati, Nathalie Pascaud, Louis Perrault...

Scénario de Jacques Tati et Henri Marquet, avec la collaboration de Pierre Aubert et Jacques Lagrange.

Où l'on a le plaisir et l'honneur de faire la connaissance de Hulot, prénom Monsieur, qui pour l'heure part en vacances.
Dédaignant la foule affairée qui s'entasse dans les cars et les trains, il a sorti sa vieille décapotable et s'est lancé hardiment sur la route... semant la panique, suscitant injures et quolibets sur son passage. Mais lui, imperturbable, trace son chemin à travers la tempête.

 

L'hôtel où il prend ses quartiers d'été ressemble à tous les hôtels de la plage du monde. Devant la mer, il y a les baigneurs et les pâtés de sable. Aux mêmes heures, on retrouve autour des mêmes tables les mêmes têtes: la blonde Martine qui fait des ravages parmi les estivants esseulés; l'homme d'affaire incapable de se séparer de son téléphone pas encore portable; l'intellectuel aux discours toujours prêts; le commandant raide comme la justice; l'Anglaise et son tricot; le grand garçon et sa maman...
L'arrivée de Monsieur Hulot bouleverse la vie de ce petit monde: il provoque les catastrophes comme il respire, ses meilleures intentions dégénèrent en désastres que seul son optimisme flegmatique lui permet de supporter allègrement...

 


Commentaires

 

1. calie  le 07-09-2008 à 10:42:44  (site)

Quand j'ai lu retenez votre soirée du 18 septembre....j'ai cru que c'était pour moi ! oui,oui pour mon anniversaire loll
Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

2. wilmo  le 08-09-2008 à 22:00:30

Bon, les vacances de mr hulot, on commence à connaître un peu par coeur - mais c'est toujours agréable à revoir...
et pour Calie, pourquoi ne pas venir au ciné pour ton anniversaire? - tu pourrais demander un badge en cadeau, on sait jamais... Clin doeil1

 
 
 
posté le 07/09/08

Le Monde 020908 - Sur les traces d'une réfugiée palestinienne

"Le Sel de la mer" : sur les traces d'une réfugiée palestinienne

 

PYRAMIDE DISTRIBUTION

 Sur ces quelques kilomètres carrés, il s'est tourné tant de mètres de pellicule qu'on croit avoir tout vu des Territoires palestiniens occupés par Israël. C'est la force première du Sel de la mer, premier film d'une cinéaste palestinienne qui a étudié aux Etats-Unis, que de dévoiler une autre Palestine, un autre Israël. Non que la réalité ait changé, c'est le regard qui est neuf.

 



Ce regard neuf est présent à l'écran. C'est celui de Suheir Hammad, l'interprète du rôle principal. Cette poète-slameuse new-yorkaise est aussi une réfugiée palestinienne, dont les parents ont grandi dans les camps de Jordanie. Soraya, son personnage, lui ressemble. On la découvre au moment où elle débarque à l'aéroport de Tel-Aviv, protégée par son passeport américain, accablée par son patronyme et sa généalogie. Pour passer la barrière, il lui faut répéter trois fois sa généalogie : elle est née à Brooklyn, ses parents sont nés au Liban, son grand-père à Jaffa, les trois étapes de l'exil : le pays, les camps de réfugiés, la diaspora.

D'Israël, des territoires, des camps de Jordanie ou du Liban, Soraya ne connaît que ce qu'on lui a raconté. Mais contrairement à ce qu'elle a expliqué à son comité d'accueil israélien, elle n'est pas venue "se rendre compte par elle-même". Toute seule, de son propre chef, elle a décidé d'exercer son droit au retour. La première partie du film met en scène l'arrivée de la jeune femme à Ramallah, une ville morcelée, autant par l'occupation que par les barrières sociales et politiques. Soraya s'est fixé un but absurde : récupérer l'argent que son grand-père a laissé sur un compte bancaire avant de fuir Jaffa. Mais la banque palestinienne à laquelle elle présente sa requête lui oppose des arguments irréfutables : même s'il avait sa carte de réfugié, son grand-père n'a pas été reconnu comme tel par les autorités israéliennes.

Plus tard, lorsqu'elle demande un passeport palestinien, un fonctionnaire lui répond qu'une telle démarche est interdite par les accords entre l'Autorité et Israël. Autour d'elle, les Palestiniens qu'elle rencontre la regardent avec perplexité, Soraya a un passeport américain en poche. "Que pouvez-vous rêver d'avoir de mieux ?", lui demande-t-on.

CAVALE EN ISRAËL

Par inexpérience, par excès de colère, Le Sel de la mer est parfois un peu démonstratif dans sa description du labyrinthe historique dans lequel sont enfermés les Palestiniens. Les notables de Ramallah sont épinglés, la misère des uns est opposée aux belles villas et aux restaurants de luxe des autres.

Annemarie Jacir échappe pourtant aux pièges de l'agit-prop grâce à son personnage. Soraya est belle, émouvante dans sa colère et sa frustration. Mais elle est aussi égocentrique, convaincue que tout ce qui se passe dans la région depuis des siècles est une affaire personnelle (elle est aussi américaine). Plus tard, dans le film, Esmad (Saleh Bakri), son compagnon de cavale, lui demandera : "Pourquoi les laisses-tu occuper ta tête" ?

Car entre-temps, l'enfant de Brooklyn et de Jaffa a rencontré ce garçon, serveur dans un restaurant, confiné dans les limites de Ramallah, éternellement contrarié dans ses tentatives d'émigration. Elle l'a convaincu de braquer la banque qui détient les avoirs de son grand-père, avec l'aide d'un troisième complice. Une fois leur modeste forfait accompli, le trio passe la frontière et débute une brève cavale en Israël qui les mène d'abord à Jaffa puis sur les ruines du village de la famille d'Esmad. A ce moment l'osmose entre réalisatrice, personnage et actrice produit ses pleins effets. Annemarie Jacir filme Israël avec un mélange d'émerveillement et de colère que Suheir Hammad confère à Soraya.

On suppose que c'est maintenant la colère qui l'a emporté chez la cinéaste. Avant même la fin du tournage, elle s'est vu interdire l'entrée en Israël et dans les territoires. A ce jour, Annemarie Jacir ne peut toujours pas mettre les pieds à Ramallah.


Thomas Sotinel

 

 


 
 
posté le 07/09/08

Le Monde 06 09 08 Menaces sur la Mostra de Venise

Menaces sur la Mostra de Venise

 Le Monde 06.09.08 |

Moins de spectateurs payants (12 %), moins de vedettes américaines, une presse italienne souvent très dure à l'égard de la sélection des films en compétition, la 65e édition de la Mostra de Venise a bravé la tourmente qui s'est un peu apaisée, en fin de festival, avec l'accueil enthousiaste réservé vendredi 5 septembre, veille de la clôture, à The Wrestler (le catcheur), de Darren Aronofsky, avec Mickey Rourke.

Directeur artistique de la Mostra depuis 2004, Marco Müller, 55 ans, qui avait auparavant officié dans les Festivals de Rotterdam et de Locarno, fait face à ces attaques. Il vient de voir son mandat renouvelé pour quatre ans. Mais cette stabilité théorique n'a pas empêché les critiques : "Plus de Risi, moins d'Antonioni", pouvait-on lire dans l'édition quotidienne que Ciak, mensuel de cinéma à grande diffusion, publié pendant le festival.

Pour Marco Müller, la Mostra est ainsi prise en tenaille : "Il y a deux ans, le gouvernement (de Romano Prodi) a décidé que trois festivals devraient se partager la saison et l'aide du gouvernement : la Mostra, Rome, qui venait d'être créé, et Turin, qui avait été placé sous l'autorité de Nanni Moretti. A partir de ce moment, on a commencé à tenir un discours selon lequel Venise serait l'endroit où on va explorer les tendances du cinéma d'art - quitte ensuite à le faire descendre par une bonne partie de la presse qui travaille pour le Festival de Rome -, et le Festival de Rome serait celui du cinéma plus accessible. Pour nous, ce genre de répartition n'a aucun sens. Nous allons chercher le cinéma là où il est parti se cacher."

 

RÉNOVATION DES SALLES

 

Mais le Festival de Rome, qui a lieu en octobre, n'est pas le principal souci de la Mostra. Le Festival de Toronto, qui commence traditionnellement une semaine après Venise (le 4 septembre cette année), représente une concurrence autrement formidable, attirant à la fois grosses productions hollywoodiennes et professionnels internationaux.

En 2009, Venise affrontera directement son concurrent, en retardant sa date d'ouverture au 2 septembre. Cette année, Marco Müller affirme que le festival canadien a tenté de dissuader les producteurs et distributeurs des films américains en compétition (Rachel Getting Married, de Jonathan Demme, The Hurt Locker, de Kathryn Bigelow, et The Wrestler) de venir à Venise. D'ores et déjà, le directeur artistique affirme que deux grands noms du cinéma d'auteur hollywoodien lui ont promis la primeur de leur film pour l'édition 2009. L'an prochain, il espère que les professionnels européens viendront sur le Lido pour voir "dans de meilleures conditions, de façon plus concentrée, une sélection de films qui correspond à ce qu'il y a de vital pour nous dans le cinéma, pour ensuite aller dans une sorte d'énorme foire du cinéma mondial".

Ce pari risqué s'appuie sur la promesse d'une rénovation des salles de projection, effective dès 2009, et sur la perspective à plus long terme (2011) de la mise en service d'un nouveau Palazzo del cinema, dont la première pierre a été posée le 28 août. Il ne renonce pas non plus à son ambition de créer à Venise une "Mostra des films à faire" en organisant un concours de projets. Car, pour l'instant, le festival de Venise dépend entièrement des films qu'il dévoile au monde. Thomas Sotinel

 


 
 
posté le 03/09/08

Un Ange passe

Manoel de Oliveira, l’enigme, par Matthieu Santelli (critikat)

C’est le 12 décembre prochain que Manoel Candido Pinto de Oliveira fêtera son centième anniversaire et deviendra (avec un peu de chance) le seul cinéaste centenaire encore en activité. Le seul qui ait commencé au temps du muet. Et le seul qui peut se targuer d’avoir préfiguré le premier mouvement moderne de l’histoire du cinéma : le néoréalisme italien, avec Aniki Bobo (1942). Un vestige d’un temps ancien mais qui a conservé toute sa vivacité d’esprit et sa liberté de ton (comme en atteste son dernier film), indifférent aux tendances esthétiques et aux courants artistiques, nous obligeant, toujours et à chaque film, à redéfinir notre regard, à laver nos habitudes de spectateur, à mettre à jour nos perceptions. Le cinéma de de Oliveira est en perpétuelle quête de son corps, de son esthétique, de lui-même. C’est pour ça qu’il effraie et rebute, et que la critique, souvent, s’est sentie dépassée devant lui car il l’oblige à aller dans une direction indéfinie, donc peu confortable et difficile à suivre. Il a pour seul principe celui de l’incertitude. Cinématographiquement, il n’y a pas de plus passionnante énigme que ce principe. Sans se lasser et en profitant à plein du temps qui lui est encore imparti, Manoel de Oliveira n’en finit pas de s’activer : le cinéaste et son inspiration semblent inébranlables. A l’aube de son centenaire bien tassé, il nous propose une courte méditation sur la question de l’identité, qu’elle soit nationale ou individuelle. Travaillant la mémoire, Oliveira esquisse sans didactisme une réflexion pénétrante sur l’empreinte de la marque, de la trace que chacun imprime sur le cours de l’Histoire, petite (le commun des mortels) ou grande (Colomb bien sûr, mais aussi – c’est nous qui l’affirmons - Oliveira).


L’hypothèse est simple : Christophe Colomb serait en fait portugais. Plusieurs études historiques l’affirment, Oliveira les a lues et c’est celle d’un certain Manuel Luciano qu’il a choisi d’illustrer. Luciano a entrepris, dès les années 1940 et avec sa femme Silvia Jorge, une étude exhaustive de la vie de Colomb, aboutissant à l’intime conviction que le lieu natal du navigateur n’était pas Gênes mais plutôt Cuba, petite ville du district de Beja au Portugal. Une thèse très controversée, suscitant l’incrédulité scientifique quasi-générale, qui n’intéresse finalement que peu le cinéaste. Ce dernier préfère se concentrer sur la quête du couple de chercheurs, Oliveira est plus intéressé par les digressions et ses atermoiements que par la visée théorique et historique. C’est en fait l’histoire d’un couple qui vieillit. Simplement.

Loin d’être un traité historico-nationaliste, Christophe Colomb, l’énigme est un film sur deux individus que la vie n’a pas séparé, deux individus qui poursuivent un unique but depuis plus de quarante ans avec le même entrain et la même envie de savoir : une fraîcheur sans âge les anime avec force et sincérité. Le rôle de Luciano échoit à Oliveira lui-même, celui de Silvia à sa femme, Maria Isabel de Oliveira. Le parallèle est saisissant, le raccourci évident. Oliveira qui considère son métier de cinéaste comme le plus efficace rempart à la mort semble fasciné par cette histoire de dévouement entier à une cause. Son film parle de la foi et de l’humilité, du souffle de la croyance qui emporte tout, qui vainc les plus féroces barrages. A travers la croisade scientifique de Luciano, Oliveira parle de lui, de son sacerdoce : le cinéma comme recherche existentielle, à l’instar de ceux triturant l’Histoire pour mieux se construire.

Luciano et Jorge naviguent entre deux continents, l’Amérique et l’Europe. Entre deux pays, les Etats-Unis et le Portugal, berceaux d’un mythe fondateur qu’ils poursuivent inlassablement. A la recherche de traces et d’empreintes, d’une mémoire à raviver. Peu importe que celle-ci soit trafiquée ou fantasmée, la quête est celle d’une histoire à reconstituer. Entre un musée de New York consacré à la découverte de l’Amérique et une maison portugaise passée au formol et censée avoir abrité le navigateur, les deux aventuriers du rêve collectent les informations et les données. Le balancement entre méthodologie scientifique et mysticisme exubérant est lancé. L’image oscillant entre transparence confondante lors d’une visite de musée et franche confrontation avec la peau vieillie et noueuse des protagonistes participent à cette dichotomie rêveuse et naturaliste.

Les deux amants fabriquent leur destinée en s’accrochant au sol de leurs ancêtres : un ancrage terrestre mêlé à une fantasmagorie quasi-mystique. Voilà Oliveira en train de disserter, ni vu ni connu, sur son médium et sa façon de l’appréhender : le cinéma comme réalisme déclencheur du rêve. Réalisme par le travail biographique respectueux et digne, par le cheminement logique de leurs pérégrinations à travers le monde. Le rêve par les plans alanguis de l’océan, se renouvelant par vagues, par strates successives : la mémoire est un jeu de dupes, chacun y entrepose consécutivement ses aspirations, conscientes ou non. A partir d’un matériau objectif – les preuves, les empreintes – il est possible de divaguer, de s’échapper au loin, à l’horizon : « Mon cinéma se veut réaliste mais il va au fond des sentiments humains et devient donc complexe, voire irréaliste. La simplicité emmène loin la pensée. […] Mon souci est de ne pas pouvoir expliquer au spectateur le sens des choses. ».

Oliveira exprime en ces quelques mots, lancés à l’occasion de la promotion du film, tout un pan du film : partir du vrai, du tangible pour tendre vers l’au-delà. Un lieu que le spectateur doit lui-même dénicher, sans surlignage infantilisant. Ce qui semble simple aux premiers abords se révèle complexe, profond. Tout l’art d’Oliveira est là inscrit en creux, dans le non-dit. Une finesse qui n’aura sans doute pas la distribution qu’elle mériterait (malgré les efforts louables de la petite société Epicentre Films), c’est pourquoi ce film est de ceux qu’il est important de défendre. Ne doutons cependant pas que la petite voix d’Oliveira pourra tout de même se faire entendre auprès d’oreilles attentives, lassées du tumulte insignifiant.

Emmanuel Didier

 

 

 


 
 
posté le 26/08/08

soirée RESF

Dans le cadre de son rendez vous « bobines citoyennes »,

 

L’Alhambra propose une rencontre avec le

 Réseau Education Sans Frontières

Le vendredi 26 septembre 2008 à 20h00

 

Après la projection du film  « Entre les murs », de Laurent Cantet,

 un débat sera animé par Pierre Cordelier (RESF Paris), Yves Pannequin (RESF Dunkerque), Gérald Berton (FSU Calais) et Virginie Poty-Marion (RUSF du Littoral) 

 

 

 

Il permettra de présenter le Réseau et les actions qu’il mène depuis maintenant plusieurs années.

 

 

 

 

                                                                          

Cinéma Alhambra, 2 rue Jean Jaurès, 62100 Calais, tél : 03 21 17 73 33.

Soirée organisée avec l’aide  de l’Association des Amis de l’Alhambra,  tél : 06 76 79 34 15.

 


 
 
posté le 26/08/08

site à visiter

Les trésors du cinéma

C'est une malle aux trésors qu'offre cette cinémathèque à la curiosité des internautes :
http://www.europafilmtreasures.fr/ 
Ils peuvent y voir plusieurs centaines de films anciens en provenance d'une trentaine de fonds d'archives européens.
Réalisés entre 1895 et 1970, ces films frappent les esprits, que ce soit par leur valeur de témoignage historique, les trouvailles techniques déployées par les réalisateurs, ou tout simplement par leur capacité à nous émouvoir.
Les films, tous restaurés, sont diffusés uniquement en direct. Leur durée varie de quelques minutes à plus d'une heure et ils sont proposés avec des sous-titres en français.
La majorité des films sont en noir et blanc. Mais certains ont été peints au pochoir à la main ou teints. Le moteur de recherche permet d'isoler ces perles.
Alors, faites un voyage dans le temps et découvrez les premiers bains de mer dans les années 1910 en Allemagne, les films d'animation conçus pour informer les Français des ravages de l'alcool, ou bien embarquez à bord d'un tramway sillonnant les côtes irlandaises.
C. Cathelinais – Revue MicroHebdo n°536-537


 


 
 
 

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C I N É M A - A L H A M B R A - 2, rue Jean Jaurès - 62100 Calais - tél. 03 21 177 333
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