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troisieme (petite) salve)

YOU WILL MEET A TALL DARK STRANGER

du Woody en forme, agréablement surprenant, moins par son originalité (faut pas pousser pépère) que par sa vivacité retrouvée, son absence de prétention - absence de cruauté et de j'm'en-foutisme aussi (on est à des années-lumières de son film de vacances à Barcelone), ce qui fait du bien. Pas de scène d'anthologie forcée mais du coup un film simple, égal, distrayant, parfois même drôle, voire touchant.

LA PRINCESSE DE MONTPENSIER

serait-ce que je perds un peu de sens critique devant les film de Tavernier ? J'ai beaucoup aimé (mais il ne fait vraiment pas l'unanimité pour lui). C'est élégant, ample, fluide, tiré au cordeau parfaitement écrit (alliant dialogues très littéraires (probablement tirés du bouquin) et répliques d'un naturel cinglant), raconte la passion amoureuse d'enfants dépassés par les enjeux (politiques) de leurs sentiments et celle d'un humaniste brûlé de l'intérieur (L Wilson parfait).

LA MAISON VIDE

excellent film de genre latino-américain, oppressant, tendu, éprouvant, sec et nerveux (et qui rend nerveux, aussi). Présenté comme un "nouveau Blair Witch filmé en plan-séquence avec un appareil photo", c'est heureusement beaucoup mieux que ça ! Une descente aux enfers clostrophobe, très maline, formellement assez bluffante, avec des très belles idées de mise en scène qui font rapidement oublier la contrainte formelle. Le puzzle qui s'assemble au bout du compte est, rétrospectivement, presque plus flippant que les images.