La deuxième chaîne de cinéma du pays, AMC, fait un peu mieux, mais seulement parce que ses portions sont plus petites. Son pop-corn grand modèle affiche tout de même 1.030 calories et 57 grammes de graisses saturées, ce qui revient à manger 500 grammes de côtes de porc plus une une boule de glace!
Les taux de graisses saturées, qui favorisent les maladies
cardio-vasculaires, sont imputables à l'huile utilisée pour préparer le
pop-corn,
principalement de l'huile de coco...
Les sodas distribués dans les cinémas sont également montrés du doigt par l'étude. Chez Regal, le plus petit modèle de soda non allégé affiche 300 calories et le plus grand -- plus d'un litre et demi -- l'équivalent de 33 cuillerées à café de sucre, soit 500 calories!
Les friandises, malgré leur petit conditionnement, ne sont guère plus saines... Un sachet de 225 grammes de petits pastilles au chocolat multicolores contient 1.160 calories et 35 grammes de graisses saturées. Ce qui revient à manger un steak de 500 grammes et des pommes de terre au four... couvertes de beurre.
Alors, merci qui?
merci l'ALHAMBRA!
Commentaires
complément d'information :
Et d'une, aujourd'hui, dans les "vrais" cinémas, du genre hangars à blockbusters, on se fait infiniment plus de fric avec les friandises (boissons, bonbons) qu'avec le ticket d'entrée - qui n'est plus qu'un simple "produit d'appel" (les marges sont sans commune mesure). Et c'est encore plus vrai depuis une dizaine d'années et la mise en place des cartes illimitées (sur lesquelles, vu l'opacité du système, certains groupes sont prêts à travailler à perte, pourvu qu'ils se gavent sur le popcorn - d'ailleurs, vous avez déjà essayé de rentrer au Gaumont en portant ostensiblement votre propre sachet de confiseries ?).
Et de deux, sur chaque ticket de cinéma, une toute petite taxe est prélevée, qui permet via un fonds propre à l'industrie du cinéma, de mutualiser un certain nombre de dépenses (aide à la réalisation de films pour les producteurs, tirage de copies pour les distributeurs, rénovation et création de salles pour les exploitants…). Évidemment, les recettes dites "annexes", issues à 99% de la vente de ces cochonneries, ne participent pas à l'effort général.
Et de trois, les Gros Exploitants peuvent afficher à peu de frais une solidarité avec les cinoches en difficulté - par exemple en acceptant d'éteindre leurs enseignes pendant 1 heure…
Conclusion : ça s'appelle, je crois, du foutage de gueule grand format. Mais que la majorité des "petits" accueillent avec reconnaissance.
Conclusion bis : pour votre santé et celle des cinémas… boycottez le maïs soufflé qui pue et rend obèse !