Au cinéma, mai 68 dura treize ans, ouvrant jusqu'en 1981 une page essentielle de l'histoire du cinéma français injustement ensevelie sous l'étiquette de « cinéma militant ».
Historiquement en effet, ce cinéma reste parlant, témoignant d'une France enragée continuant de croire au changement, de l'épopée des Lip à la résistance du Larzac, des grèves en usines aux églises occupées. Cinématographiquement, il révèle plus encore, ni plus ni moins que l'existence d'un chaînon manquant entre le cinéma direct des années 60 et le documentaire d'auteur des années 80.
Au cœur de ces années 70 figure le collectif Cinélutte, symbolisant à lui seul tous les enjeux de la période, mêlant cinéma et politique, lutte des formes et formes de lutte, offrant quelques uns de ses plus beaux films à l'hypothèse d'un cinéma partisan.
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