Le devenir de l'Ahlambra se dessine doucement. Hier, Arnaud Clappier,
propriétaire du cinéma de centre ville, a rencontré la ville de Calais, Antoine
Deguines en l'occurrence.
Une entrevue qui n'a
pas permis d'avancer outre mesure sur le dossier, mais davantage de « préciser
des choses ».
« Nous restons toujours sur les trois solutions déjà évoquées
concernant l'avenir du cinéma » confie Arnaud Clappier.
Première solution :
la liquidation pure et simple, avec arrêt de l'activité de l'Alhambra. Ce que,
forcément, Arnaud Clappier souhaite éviter. Seconde solution : « la liquidation
de la SARL Les films de la basse cour, avec création d'une association qui
reprendrait l'activité, avec une aide de la ville ». Enfin, ultime choix, un
plan de redressement de continuation, avec une aide ponctuelle de la
ville.
Concernant la reprise par une association du cinéma, qui continuerait
à tourner avec la même équipe qu'aujourd'hui, des « questions d'ordre
juridique » se posent encore. Voilà pourquoi aucune solution n'a été
adoptée.
Prochain rendez-vous entre Arnaud Clappier et la municipalité d'ici
une dizaine de jours. Avant un autre rendez-vous, phare celui-là : le
30 juillet, devant le tribunal de commerce.