Résumé des épisodes précédents. Depuis 1996, le clown-cinéaste est au cœur d'un imbroglio juridique ubuesque qui bloque la distribution de ses cinq longs métrages, écrits avec son ami Jean-Claude Carrière entre 1963 et 1970. Sur les très mauvais conseils de son ancienne avocate, Etaix a cédé les droits de Yoyo, Le Soupirant, Le Grand Amour, Tant qu'on a la santé et Pays de cocagne à un producteur douteux qui se trouvait être... le frère de celle-ci.
Décision désastreuse qui empêche l'auteur de montrer ses films comme bon lui semble, alors que les festivals et les cinémathèques du monde entier les réclament. Et que les mécènes affluent pour restaurer les bobines de 16 mm, qui, dans l'attente, se dégradent dangereusement.
Prochaine bataille d'avocats le 15 mai au tribunal de grande instance de Paris. En attendant, un comité de soutien fédère les bonnes volontés par le biais du site www.lesfilmsdetaix.fr. Quant au principal intéressé, il vient de finir, à 81 printemps, l'écriture d'un spectacle de music-hall et n'attend plus qu'un producteur pour remonter sur scène.
Commentaires
Dès que les films de Pierre Étaix (déjà un de restauré !) sont libérés, sûr qu'on les programme à l'Alhambra !
j'espère qu'on fera une soirée spéciale pour fêter ça...