VEF Blog

Titre du blog : Les Amis de l'ALHAMBRA
Auteur : leblogdesamis
Date de création : 08-08-2008
 
posté le 05-12-2008 à 13:01:53

appel du 2 juin

Nous faisons suivre un message du Mouvement du 2 juin.


bonjour,

Devant l'enlisement des débats parlementaires, nous vous proposons de vous associer massivement à cette initiative du Nouvel Obs en apportant vos signatures à cette lettre ouverte à Nicolas Sarkozy sur l'adresse
dvittupier@nouvelobs.com

solidairement
Le Mouvement du 2 Juin
www.appeldu2juin.com


Bonjour,

Au cœur du débat parlementaire sur la réforme de l’audiovisuel public, le Nouvel Observateur souhaite interpeller le président de la République Nicolas Sarkozy et l’inciter, quand il est encore temps, à amender une réforme inopportune, nocive et anti-démocratique.

Notre projet est de rassembler le plus grand nombre de signataires parmi les professionnels de l’audiovisuel dont l’avenir dépend du maintien d’un secteur public fort et conquérant.

La lettre ouverte ci-jointe sera publiée dans notre édition du 11 décembre. Compte tenu de nos délais de bouclage, merci de retourner  les mails d'accord qui vaudront signatures au service "Notre Époque" à l’intention de dvittupier@nouvelobs.com<mailto:dvittupier@nouvelobs.com> avant mardi 9 décembre à midi.

Nous vous prions de nous excuser pour ces délais très réduits.

En espérant que vous vous associerez à notre démarche.

Cordialement,


                                                                             Sylvain Courage
                                                                             Rédacteur en chef « Notre Epoque »


Monsieur le Président de la République,

La réforme de l'audiovisuel que vous avez entreprise fait peser sur le service public la menace d'une régression de 20 ans.

Améliorer la qualité des programmes en tarissant une source de financement vitale - la publicité -  assigne à l'audiovisuel public une mission aussi noble qu'impossible. Ne pas compenser le manque à gagner par des dotations budgétaires suffisantes ne peut aboutir qu'à la paupérisation de France Télévisions. Or cet appauvrissement inéluctable met en péril la principale entreprise du secteur audiovisuel, à l'heure même où vous appelez à l'émergence de groupes puissants. Plus généralement, il nous semble très inopportun d'instituer un financement exclusivement étatique de France Télévisions et Radio France au moment précis où la crise économique va requérir les deniers publics sur tant d'autres fronts tellement plus urgents.

La démocratie n'a pas plus à gagner au maintien de cette réforme. Nommer directement les patrons de l'audiovisuel public comme au temps de l'ORTF plutôt que de renforcer encore les conditions l'impartialité et d'indépendance de cette désignation va à rebours de l'Histoire. Toutes les grandes démocraties du monde s'efforcent de garantir l'indépendance et la transparence des grands médias publics : la France va-t-elle, dans ce domaine, effectuer  un grand bond en arrière ?

Si nous nous permettons de nous adresser à vous c'est au nom des générations actuelles de producteurs, de réalisateurs, d'animateurs, d’auteurs, de comédiens, de musiciens et de journalistes de la télévision. Ils n'ont pas la liberté de parole que nous pouvons nous octroyer. C'est notre devoir d'exprimer tout haut ce que la très grande majorité d'entre eux pense.

Sans doute était-il entré dans votre projet des intentions très louables. Toutefois, il nous parait aujourd'hui que vous devriez avoir la hauteur de vue, sinon de le retirer pour reprendre le temps nécessaire à la réflexion, du moins de l'amender pour en corriger les vices et les excès.

Veuillez croire, Monsieur le Président de la République, à l’expression de notre  très respectueuse considération.
 

   

La télévision publique, vecteur de culture, de diversité et de richesse appartient à tous

les citoyens.

Animateurs, artistes, auteurs, chanteurs, comédiens, compositeurs, critiques, danseurs, distributeurs, écrivains, étudiants de l’audiovisuel, journalistes, metteurs en scène, musiciens, producteurs, réalisateurs, responsables de programme, scénaristes,

techniciens et téléspectateurs, regroupés au sein

du mouvement du 2 juin, se mobilisent pour que vive

la télévision publique.

La télévision est la première des pratiques culturelles.

La création audiovisuelle oeuvre au rayonnement de notre pays et de notre langue.

Un tel outil ne peut risquer d’être affaibli, voire détruit !

La télévision publique doit être au centre de l’innovation et de la création. Elle doit faire

face aux défis des nouvelles technologies et à la dimension de plus en plus internationale des images.

Le service public est le principal garant d'une information honnête, complète et

pluraliste, parfois le seul dans plus d'une région française.

Son indépendance, son pluralisme, son financement doivent

être garantis.

La réforme, telle qu’elle apparaît aujourd’hui, engendre un appauvrissement de la télévision publique et enrichit de fait le secteur privé. Même les propositions positives de la commission Copé n’ont pas été prises en compte.

La nomination et la révocation du président de France Télévisions par le pouvoir exécutif menace l’indépendance de son information et de sa ligne éditoriale.

Le mouvement du 2 juin pour que vive la télévision mobilise

tous les acteurs de la création audiovisuelle et tous les professionnels qui défendent une télévision publique indépendante, ambitieuse, audacieuse, disposant d’un financement pérenne à la hauteur de ses missions.

 

Dans les propositions actuelles,

les comptes n’y sont pas.

Les propositions de nouvelles ressources financières, aussi faibles que hasardeuses,

mettent en péril son existence même.

Le budget global des chaînes publiques françaises est de 2,8 milliards d’euros

contre 4,4 milliards d’euros pour l’Angleterre et plus de 7 milliards pour les

chaînes allemandes.

Pour compenser la baisse des recettes publicitaires, produire les programmes

supplémentaires et commencer à combler le sous-financement de France

Télévisions, la réforme voulue par le chef de l’état doit générer environ

1,2 milliard d’euros et non les 730 millions calculés par la commission Copé.

En tout état de cause,

le mouvement du 2 juin

pour que vive la télévision demande

des ressources financières :

> Qui compensent totalement la suppression de la publicité.

> Qui assurent le financement des programmes supplémentaires engendrés

par la suppression des 3 heures quotidiennes d’espaces publicitaires.

> Qui comblent le sous-financement chronique de France Télévisions.

POUR LE SERVICE PUBLIC,

Dans les propositions actuelles,

les comptes n’y sont pas.

Les propositions de nouvelles ressources financières, aussi faibles que hasardeuses,

mettent en péril son existence même.

Le budget global des chaînes publiques françaises est de 2,8 milliards d’euros

contre 4,4 milliards d’euros pour l’Angleterre et plus de 7 milliards pour les

chaînes allemandes.

Pour compenser la baisse des recettes publicitaires, produire les programmes

supplémentaires et commencer à combler le sous-financement de France

Télévisions, la réforme voulue par le chef de l’état doit générer environ

1,2 milliard d’euros et non les 730 millions calculés par la commission Copé.

En tout état de cause,

le mouvement du 2 juin

pour que vive la télévision demande

des ressources financières :

> Qui compensent totalement la suppression de la publicité.

> Qui assurent le financement des programmes supplémentaires engendrés

par la suppression des 3 heures quotidiennes d’espaces publicitaires.

> Qui comblent le sous-financement chronique de France Télévisions. CO

 

Les 46 organisations professionnelles

et citoyennes constituant le mouvement

du 2 juin se mobilisent pour :

Soutenir

la création, l’innovation et l’information par :

> La pérennisation du budget alloué à la création et à l’information.

> Les obligations de production d’oeuvres patrimoniales pour tous les diffuseurs

(privés ou publics), votées à l’unanimité en mars 2007. Ce décret est le seul

garant du développement d’un véritable patrimoine audiovisuel français.

> L’engagement de France Télévisions, dès 2008, à accroître sa contribution au

COSIP(1) , la rémunération des auteurs et le montant de ses investissements

dans la création à due concurrence (en dépit de la qualification comme dotation

en capital des 150 millions d'euros versés par l’Etat en 2008).

> Le maintien de la diversité éditoriale de chacune des chaînes du groupe.

> Le maintien des unités indépendantes de programmes (fiction, documentaire,

jeunesse, magazine, cinéma, spectacle vivant, divertissement) dirigées par

des professionnels.

> Le maintien de la dimension régionale de France 3 dans sa diffusion nationale.

Garantir

l’indépendance et le pluralisme des médias par :

> La nomination du PDG de France Télévisions par un CSA libéré de toutes

pressions politiques.

> La démocratisation du conseil d’administration de France Télévisions en

augmentant le nombre des représentants des personnels de l’entreprise et

en ouvrant des postes d’administrateurs aux créateurs et aux téléspectateurs.

La télévision publique n’est pas une télévision d’Etat et

n’a de comptes à rendre qu’aux citoyens qui en sont, au final,

les véritables propriétaires.

Conforter

le financement du service public de télévision par :

> La pérennité et même une croissance réelle, en euros constants, du niveau de

ressources.

> La réévaluation de la redevance

> La garantie par le gouvernement des ressources globales de France Télévisions,

indépendamment du mode de financement, au niveau prévu par le COM(2) pour

la durée du mandat des dirigeants.

 

au prix

 
 

Commentaires

spino-for-ever le 07-12-2008 à 22:48:39
moi non plus, Monique !!!


et les rares fois où je tombe en arrêt devant une télé (ou que je chope une émission sur le net), comment dire… ce que je vois ne me donne pas vraiment envie de m'extasier sur les bienfaits du service public (aaaah ! Zemmour sur Arte, Zemmour chez Ruquier, …).


et puis j'ai du mal à contre signer un "appel" initié par le Nouvelobs…


mais bon.

c'que j'en dis, hein?


S.
wilmo le 05-12-2008 à 13:28:55
moi j'aime pas la télé